L'histoire de Figeac, nous dit la légende, commence par un miracle. Le roi Pépin le Bref vint en Quercy chercher des appuis. Il y rencontra le vénérable Anastase qui souhaitait abandonner son monastère pour en construire un nouveau sur les bords du Célé, un affluent du Lot.
Alors qu'ils s'entretenaient ensemble, un vol de colombes s'éleva dans le ciel et l'une d'elles déposa sur le sol un rameau de laurier. Le roi Pépin le Bref serra Anastase dans ses bras:
"Fiat ! Que cela se fasse". "Fige illac ! Mets le là".....
Ainsi dit l'histoire: Pépin le Bref fonda le monastère "d'une nouvelle Conques" qu'il dota richement.
La présence de l'homme dans le Figeacois est sensible à partir du Néolithique. Sous l'Empire Romain, le territoire de Figeac, qui dépend de la cité de Divona - l'actuelle Cahors - connaît une mise en valeur agricole.
Peu avant 838, le roi d'Aquitaine Pépin 1er fonde une abbaye bénédictine dans un lieu qui, déjà, porte le nom de Figeac. Au carrefour du Quercy, du Rouergue et de l'Auvergne, la position de Figeac est ainsi capitale. Enfin, la présence de la rivière Célé favorise l'implantation d'activités artisanales (grès, bois du Ségala).
A partir de la fin du XIè siècle, l'abbaye joue un rôle fondamental pour l'essor de Figeac et constitue logiquement l'un des premiers noyaux urbains de la ville, ce dont témoigne l'organisation concentrique autour de l'actuelle église Saint-Sauveur.
L'apogée économique de Figeac au Moyen Age est atteint au début du XIVè siècle.
La ville est "solennelle, riche, belle et renommée".
LE MUSEE CHAMPOLLION - LES ECRITURES DU MONDE.
En hommage au savant Jean-François CHAMPOLLION, né à Figeac, un musée d'egyptologie a été créé dans sa maison natale en 1986.
Le remarquable "moucharabieh typographique" en façade invite à explorer la diversité et la richesse de ce patrimoine humain.
A 17 ans, J.F. Champollion se rend à Paris et s'inscrit au Collège de France et à l'Ecole des langues orientales pour étudier l'hébreu, l'arabe, l'araméen, le copte, l'éthiopien, le sanskrit....
Champollion fonde ses premiers travaux sur l'inscription de la pierre de Rosette (un fragment de stèle égyptienne découvert au cours de la campagne de Bonaparte en Egypte).
Après une douzaine d'années de recherches, le déclic se fera le 14 septembre 1822. En déchiffrant "Ramsès" et "Thotmès", il comprend que l'écriture des anciens Egyptiens mêle intimement des idéogrammes et des caractères phonétiques.
LA PLACE DES ECRITURES.
Pour rendre hommage à J.F. Champollion, la ville de Figeac invita Joseph KOSUTH, artiste américain initiateur de l'art conceptuel, à créer une oeuvre d'art.
J. Kosuth a reproduit fidèlement mais à grande échelle la pierre de Rosette (pièce majeure dans les recherches de Champollion) et a encastré au sol cette immense dalle de granit noir.
La stèle d'origine avait été gravée en 196 avant J.-C.
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