Située dans le nord-ouest du département du Tarn, dans la vallée du Cérou, Cordes reçut à sa création le nom de CORDOA, vraisemblablement en référence à la ville de Cordoue. Il existait des ateliers de tannerie le long du Cérou et cette ville espagnole était connue pour son artisanat du cuir.
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Cordes-sur-Ciel fascine tous ceux qui la découvrent parce qu'elle est d'abord une vision: celle d'une cité montant à l'assaut du ciel. Parce qu'elle est ensuite un livre d'art et d'histoire, animée depuis 800 ans par la mémoire des pierres et des hommes qui l'ont façonnée
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Parce qu'elle est enfin un lieu intemporel, empreinte d'une magie séculaire, dont l'origine remonte au Moyen-Age , en pleine Croisade contre les Albigeois.
Durant cette période de troubles inhérents à la répression des "Français" du nord et de l'église catholique contre les Cathares accusés d'hérésie, le jeune comte de Toulouse Raymond VII officialise le 4 novembre 1222, dans un acte toujours conservé, la fondation de la cité. Considérée comme l'une des premières "bastides" de la région, Cordes va alors connaître une croissance exceptionnelle, grâce au négoce du tissage (toiles, draps) et du cuir.
Au XVIè siècle, suite aux Guerres de Religion, et dès la fin du XVIIè siècle, la cité connaît une période de déclin (le canal du midi bouleversant les grands axes commerciaux du sud-ouest).
Pendant les deux siècles suivants, ce repli et la pauvreté relative protègera les constructions médiévales de la destruction, nous livrant aujourd'hui un patrimoine architectural remarquable car quasiment intact: puissantes portes fortifiées, fastueuses demeures aux façades sculptées magnifiant l'art gothique.
Son cadre de vie, d'une rare authenticité, a su attirer et retenir artistes et artisans qui trouvent là leur inspiration.
Parcourir les rues, franchir les seuils, c'est voyager au travers des siècles !!
La ville haute de Cordes-sur-Ciel a conservé de superbes maisons gothiques, parmi lesquelles la maison du Grand Fauconnier, la maison Prunet et la maison du Grand Veneur. La balade dans la cité médiévale est un véritable enchantement. Echoppes d'artisans, galeries d'artistes. Un lieu à ne pas manquer....
Albert Camus, après l'avoir visité dans les années 1950, disait " A Cordes, tout est beau, même le regret ". La cité est officiellement devenue "Cordes-sur-Ciel" en 1993.
En 1793, la commune comptait 2300 habitants.
En 2012, la commune comptait 964 habitants.
Propriété exclusive de Jacques Symays Photographie
Photos: Jacques Symays Photographie / Wikipédia
Textes: Wikipédia
Avril 2014
Remerciements à Christine Heyneman.
Edition: 31 janvier 2015.
Au XVIè siècle, suite aux Guerres de Religion, et dès la fin du XVIIè siècle, la cité connaît une période de déclin (le canal du midi bouleversant les grands axes commerciaux du sud-ouest).
Pendant les deux siècles suivants, ce repli et la pauvreté relative protègera les constructions médiévales de la destruction, nous livrant aujourd'hui un patrimoine architectural remarquable car quasiment intact: puissantes portes fortifiées, fastueuses demeures aux façades sculptées magnifiant l'art gothique.
Photo Wikipédia
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Son cadre de vie, d'une rare authenticité, a su attirer et retenir artistes et artisans qui trouvent là leur inspiration.
Parcourir les rues, franchir les seuils, c'est voyager au travers des siècles !!
La ville haute de Cordes-sur-Ciel a conservé de superbes maisons gothiques, parmi lesquelles la maison du Grand Fauconnier, la maison Prunet et la maison du Grand Veneur. La balade dans la cité médiévale est un véritable enchantement. Echoppes d'artisans, galeries d'artistes. Un lieu à ne pas manquer....
Albert Camus, après l'avoir visité dans les années 1950, disait " A Cordes, tout est beau, même le regret ". La cité est officiellement devenue "Cordes-sur-Ciel" en 1993.
Mes remerciements à cette dame pour sa gentillesse.
En 1793, la commune comptait 2300 habitants.
En 2012, la commune comptait 964 habitants.
Propriété exclusive de Jacques Symays Photographie
Photos: Jacques Symays Photographie / Wikipédia
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Avril 2014
Remerciements à Christine Heyneman.
Edition: 31 janvier 2015.
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